Où Kevin se présente comme prévu pour son second rendez-vous devant son nouveau patron et ne sait pas qu’il va passer une soirée très riche en émotions imprévues et déroutantes!
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Le lendemain à dix-neuf heures pile, René ouvrit la porte de l’issue de secours, lieu du rendez-vous donné à cette heure précise.
Kevin était présent dans la ruelle devant la porte. Sourire engageant, heureux et fier d’être à l’heure et de ne pas décevoir René qui prenait tant d’importance dans sa vie depuis vingt-quatre heures. Celui-ci était également souriant en ouvrant la porte car il savait que Kevin était maintenant sur la voie de la domination qu’il lui avait tracé.
– Entre, lui dit-il
– Bonjour René, tu vas bien, lança aussitôt Kevin
– Pardon? s’écria René bloquant l’accès et le repoussant violemment vers l’extérieur. Qui t’as permis de me parler sur ce ton? Tu me prends pour qui? Pour un copain peut-être? Tu crois que tu peux te permettre de me tutoyer et de m’appeler René comme ça? Soyons clairs Kevin, dans ta bouche, je ne veux entendre que des “Monsieur René” quand tu t’adresses à moi! Et tu me vouvoies, veux-tu bien? Les petits voleurs tutoient leur patron maintenant?! Mais dans quel monde vit-on?
René jouait la fureur à la perfection et se régalait lui-même de l’effet qu’il produisait sur le jeune homme pétrifié par sa gueulante.
Kevin était dévasté par sa gaffe et sa bêtise, il avait cru bien faire et s’était totalement planté. Il tenta de se reprendre :
– Excusez-moi Re… Euh Monsieur René, je suis désolé, je ne voulais pas vous…
– Tu ne voulais pas, tu ne voulais pas. Le coupa-t-il.
– Toujours des excuses et de l’irrespect chez vous les jeunes. René faisait toujours semblant d’être très énervé ou carrément outragé.
– Mon petit Kevin, je suis une nouvelle fois très déçu par ton comportement complètement impoli. Je te rappelle que tu es à mon service durant un an gratuitement et que tu as juré d’être totalement à mes ordres! Cela inclut le respect qui va avec! Ça coule de source, non?
– Oui, oui, vous avez totalement raison Monsieur René. Tout ce que vous voudrez, je suis désolé, vraiment, je ne voulais pas… murmura Kevin d’une voix si effacée, comme un bruissement lointain. Il ne savait plus du tout comment s’excuser.
René fit semblant de réfléchir et annonça :
– OK, il est temps que tu apprennes la discipline, la vraie.
René sembla changer de visage, Kevin crut revoir les yeux affamés et autoritaires dardés sur lui hier soir sous la douche… Il avait eu très peur en voyant ses yeux et en même temps, ce regard avait créé une boule de fantasmes à assouvir qui réapparaissaient sans prévenir.
– Pour punition, tu vas donc te déshabiller là, maintenant, devant moi, dans la rue. Quand tu seras complètement nu, tu t’agenouilleras lentement et tu me demanderas d’accepter tes excuses. Allez, tu as deux minutes, top! Il saisit son mobile dans sa poche et lui montra aussitôt le chronomètre qu’il venait de déclencher.
Kevin comprit que là, René ne plaisantait pas et exigeait beaucoup de lui. Se déshabiller dans une ruelle certes peu fréquentée, mais en plein jour, à dix-neuf heures, ce n’était pas rien. Ce n’était pas être nu dans un magasin à une heure du matin quand tout le monde est dans son lit…
Des amis pourraient passer et le voir. Des inconnus pourraient le prendre en photo ou pire publier son exhibition sur le Net. On reconnaîtrait forcément son visage, quelqu’un en tout cas. Sa mère aurait vent de l’affaire… Dans l’esprit aux abois de Kevin, ce que Monsieur René lui demandait, engageait son futur.
Et en même temps, il voulait tellement prouver à cet homme qui lui avait pardonné son vol, et surtout procuré tant de plaisirs imprévus la veille, qu’il était digne de lui, de sa confiance que…
Bien que partagé, Kevin n’avait le choix qu’entre la désobéissance qui serait qu’une fuite irrémédiable devant l’obstacle ou prouver à Monsieur René qu’il était un jeune homme courageux qui tenait ses promesses. Mais depuis qu’il était rentré chez lui hier soir, penser à Monsieur René tordait son bas-ventre de désirs enfouis et réprimés, il avait tant envie d’être dans ses bras à nouveau pour être touché et embrassé comme hier. Cet étrange passion pour ce “vieux” qu’il ne s’expliquait pas, le consumait peu à peu de l’intérieur. il n’y avait donc qu’une seule et unique solution possible.
– Une minute cinquante, indiqua René, les yeux fixés sur son écran, la main sur la porte comme s’il allait la refermer.
Kevin se baissa, enleva ses chaussures et ses chaussettes qu’il rangea soigneusement dans sa paire de tennis bon marché. Il abaissa d’un seul mouvement son jogging et son boxer, exhibant son sexe, puis d’un autre geste vif et assuré, il enleva d’un seul coup tee-shirt et polo et jeta le tout sur son pantalon et ses chaussures. Il fit un pas pour entrer dans le couloir comptant se mettre à genoux à l’intérieur, à l’abri des regards. René ne bougea pas et d’une voix glaciale annonça :
– Il te reste dix secondes mon Kadıköy travesti petit.
Nu comme un ver, Kevin jetait des regards affolés de tous les côtés, mais René ne semblait pas pressé.
– Ah Kevin, mon petit Kevin, le temps imparti pour présenter tes excuses est expiré. Tu n’as pas écouté ce que je t’ai dit. Comment veux-tu que je te prenne au sérieux une seule seconde? Tu comptais vraiment parvenir à m’attendrir avec cette moitié de punition exécutée à la va-vite… Je crois que je vais devoir être encore plus dur avec toi que je ne le pensais… Dernière chance.
René venait de prendre une voix plus profonde, plus grave, rauque et si dure. Une voix qui n’admettait aucune contestation ni discussion :
– Puisque tu es déjà nu, autant que cela serve à quelque chose. Tu vas te caresser devant moi ta jolie petite queue de jeune salope en chaleur, parce que c’est ce que tu es, n’est-ce pas Kevin (Kevin baissa les yeux et rougit fortement)! Et fais-le ici, aux yeux de tous!
Kevin resta immobile, statufié par les propos et les injures de René. D’un geste du pied, celui-ci venait de pousser ses habits et chaussures dans le couloir et commençait vraiment à fermer la porte. Kevin allait se retrouver à poil dans la rue sans même ses clefs pour rentrer chez lui! Il s’affola complètement :
– Monsieur René, s’il vous plaît, je vous en prie, s’il vous plaît, non! supplia-t-il
René avant de s’apprêter à fermer complètement la porte lui répondit :
– Je t’avais demandé de te foutre à poil et à genoux pour t’excuser! Tout ce que tu as fait, c’est de te dessaper en me souriant. Tu ne fais jamais les choses complètement Kevin, ce n’est pas possible. Allez, maintenant tu te caresses devant moi ou tu te débrouilles tout seul dans cette rue. Et mal luné comme je le suis, vu comment tu m’as énervé, j’appellerai mon ami le Commissaire pour lui signaler un jeune exhibitionniste dans le quartier. Je pense qu’à cette heure un vendredi soir avant de partir en week-end, il va apprécier la blague que tu lui fais!
Les larmes venaient aux yeux de Kevin. Un rictus de douleur morale, de déception sentimentale et de grande tristesse tordit son visage. En tremblant, il saisit quand même son sexe avec sa main droite et essaya tant bien que mal de se branler. Son sexe restait mou et minuscule, il était pathétique et il le savait. Il n’arrivait à rien et sanglotait de plus en plus…
Il se jeta alors à genoux tout en percutant la porte de son corps avec l’énergie du désespoir pour qu’elle s’entrouvre. Il se retrouva aux pieds de René, sa tête enfouie contre son entrejambe, pleurant et le suppliant. Il sentit l’érection du vieil homme contre une de ses tempes et se dit que s’il le faisait bander tout n’était pas perdu pour lui. Il murmura donc, sa tête réfugié sous ce ventre proéminent que le surplombait :
– Monsieur René, je vous en prie, je suis désolé, je m’excuse, je ne voulais pas… Je vous promets de faire tous les efforts possibles. Je vais m’améliorer. Je vous écouterai et je vous obéirai au doigt et à l’œil. Je vous en prie.
”À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire comme disait ce foutu Corneille”, se disait René, mais le triomphe reste une sensation foutrement agréable surtout dans les affaires du sexe!
René posa alors une main sur la tête de Kevin, magnanime. Il caressa ses cheveux et son crâne, appuyant bien fort pour qu’il perçoive son sexe dur avec son visage. Passant ses mains sur les deux tempes, il remuait la tête de Kevin entre ses jambes. Les frottements contre sa bite tendue étaient savoureux, mais il fallait savoir s’arrêter! Savourant l’instant, tel un empereur romain qui pardonnait un fidèle sujet, il déclara :
– Allez, c’est bon, entre. La leçon suffira pour cette fois, mais je ne tolérerais plus de telles incartades.
Kevin se précipita à l’intérieur du couloir, toujours à genoux, serrant la taille de son nouveau maître qui le traînant presque dans son sillage, ferma l’issue de secours derrière eux.
Alors qu’il regagnait sa tanière, il sembla bien à René qu’une jeune femme appartenant à la petite bande qui suivait Kevin le jour du larcin dans sa bijouterie, observait la scène de l’angle de la rue. Elle semblait essayer de deviner ce qui arrivait à son copain et ce qu’il faisait là. René était persuadé qu’elle avait vu Kevin à poil le supplier à genoux… Intéressant tout cela, pensa-t-il. Il se souvint alors des premières excuses de Kevin pour son larcin (“On m’a obligé”). Son intuition de chasseur lui disait de s’intéresser très vite à cette jeune femme, il le ferait.
Kevin était maintenant à quatre pattes dans le couloir, tentant de récupérer de ses émotions, brisé par ce début de soirée. René l’observait, sa main gauche enfoncée dans son pantalon, caressant son sexe à travers une poche trouée (plus pratique pour se palucher).
S’il n’avait pas eu un certain contrôle de ses émotions, la vision de ce corps nu et soumis devant lui l’aurait entraîné dans une masturbation jubilatoire ou plus sûrement dans un viol du jeune Kadıköy travestileri homme. En même temps, il sentait bien que Kevin désirait cela de toute son âme et qu’il ne violerait donc pas réellement. Mais quand même, il avait sérieusement envie de faire tomber son pantalon et de lui montrer de près le bois dont il était fait.
Mais il fallait savoir se contrôler dans la vie. Il se branlerait plus tard en regardant les images de toute la scène filmée par ses nombreuses caméras et il savait aussi ce qu’il lui réservait dans les minutes qui viendraient.
Il tendit une main à Kevin pour l’aider à se relever tout en lui disant :
– Mon petit Kevin, cela ne me fait pas plaisir de devoir te punir, mais tu comprends que tout cela est nécessaire. Je ne peux pas accepter autant d’oublis de ta part…
Kevin renifla comme un enfant honteux qu’il était redevenu face à ce sexagénaire et acquiesça de la tête toujours incapable de parler tant sa respiration était saccadée. Il prit la main de Monsieur René, se releva avec son aide et osa s’appuyer contre son corps tant pour se réchauffer que pour se rassurer.
Ils avancèrent lentement dans le couloir, le vieil homme murmurant doucement :
– Allez, c’est fini, je suis certain que tu as compris. Reste contre moi, tu sais bien que j’étais juste fâché et énervé par ton comportement, rien de plus, mon petit.
Il ne va quand même pas me faire un malaise, ce petit con se disait René. Il ne faut pas que j’y aille trop fort avec lui. Maintenant qu’il a eu très peur, il est temps de manier la carotte… et de lui en re montrer une vraie!
– Après toutes ces émotions et tes efforts, tu as mérité une récompense. Viens, je t’invite à te reposer un peu et à prendre un verre chez moi. Tu sais, c’est une grande faveur. Je ne reçois que de très bons et vieux amis à mon domicile.
Kevin se réfugia encore plus dans son giron et commença à se redresser, un peu rassuré.
Ils avancèrent ainsi liés l’un à l’autre, prenant un couloir, tournant d’un côté, puis d’un autre, reprenant un couloir, pour finalement arriver devant une porte fermée d’allure blindée, qui ne ressemblait en rien aux portes impersonnelles des quelques réserves du magasin que Kevin connaissait déjà.
René tapa un code de sa main gauche sur un boîtier installé contre le mur du couloir, Kevin toujours fermement ceinturé par son bras droit. Un clac sonore se fit entendre et la porte s’entrouvrit leur permettant d’avancer de front. Des lumières s’allumèrent automatiquement, un autre couloir long de quatre à cinq mètres, murs et plafond recouverts d’une tapisserie rouge sang en tissu, se révéla aux yeux de Kevin. Ils entrèrent :
– Bienvenue chez moi, Kevin! J’espère que tu apprécies la décoration.
Kevin, peu habitué à ce type d’ambiances, découvrait des murs ornés de nombreux tableaux et dessins purement pornographiques. Des scènes de copulations en tout genre s’offraient à ses yeux ébahis de visiteur. Il avait l’impression de contempler la mise en image du “Kamasutra” et bien plus…
– Euh, oui, c’est intéressant, furent les seuls mots qu’il sut prononcer.
De scènes presque classiques en tableaux beaucoup plus osés, ils arrivèrent dans une pièce assez austère, peu dotée en mobiliers.
Un beau canapé central, une petite table basse, deux fauteuils et rien d’autres. Deux ou trois éclairages muraux rayonnant sur des surfaces de couleurs sombres et un plafond blanc cassé. Et toujours des scènes pornographiques partout. Kevin se dit que ceux qui entraient dans son domicile devaient forcément connaître la passion de Monsieur René pour les dessins, peintures et photos à caractères sexuels sinon la crise cardiaque devait les frôler de près!
Kevin avait immédiatement remarqué dans cette pièce la fresque photographique en noir et blanc qui faisait un tour presque complet. de cet espace Des photos d’un même format, plus ou moins de la taille d’une page A4, alignées les unes contre les autres et qui avaient toutes pour modèle central un homme très poilu, doté d’un sexe en érection assez imposant d’une beauté presque surnaturelle. Monsieur René évidemment, Kevin n’en doutait absolument pas.
À l’entrée de la pièce, sur la première photo exposée, il était très jeune et semblait avoir 15 ou 16 ans. Il se tenait debout, de trois-quarts, exhibant déjà fièrement à son âge son sexe d’où s’échappait une belle giclée de sperme dont on observait la parabole éjaculatoire viser pile le visage extatique d’une femme beaucoup plus âgée que lui qui aurait pu être sa grand-mère. Ses cheveux étaient longs et gris, ses seins de belles tailles pendaient, un ventre doté de quelques plis disgracieux était visible, mais il émanait d’elle une telle volonté de s’offrir qu’elle en était bandante et désirable même pour Kevin.
Celle-ci ouvrait la bouche, sortant sa langue, ses deux mains enfouies entre ses jambes. Elle s’arc-boutait, se cambrant même pour offrir le plus de surface possible au sperme qui allait s’étaler sur elle et dont elle semblait attendre les premières gouttes Travesti kadıköy avec une dévotion quasi religieuse.
La vision était d’un érotisme violent dans ses détails et la photo superbe pour qui ne serait pas choqué par le sujet.
Quand le regard quittait cette photo pour aller vers les suivantes, Monsieur René vieillissait chaque fois un peu plus. Vers le milieu de la pièce, on le reconnaissait parfaitement avec son embonpoint de Père-Noël et sa pilosité toujours aussi imposante.
Et son sexe bien sûr. Son sexe bandé, dressé, pénétrant, éjaculant, sodomisant, partagé entre plusieurs bouches, frappant un visage, allongé sur un corps et même urinant sur une jeune femme ou quelques hommes en fonction des clichés. Son sexe si beau et si désirable que l’on voulait absolument le posséder pour soit, Kevin le découvrait dans toute sa splendeur, figé pour son plus grand bonheur dans des poses dont il n ‘osait rêver.
Kevin se rendit compte qu’il bandait sérieusement et que Monsieur René le regardait goguenard.
– Je vois mon petit que tu aimes ma galerie de photos. Si tu veux y figurer, il va falloir apprendre beaucoup de choses et devenir très obéissant avec moi.
Kevin ne répondit pas, perdu dans sa contemplation. La dernière photo de la fresque venait d’attirer fortement l’attention du jeune homme. C’était un gros plan pris de face et assez serré, immortalisant un visage en pleine jouissance.
Derrière ce visage, on voyait Monsieur René qui possédait une très belle jeune femme en levrette ou la sodomisait, Kevin n’arrivait pas à se décider.
Les fesses relevées, les épaules en appuis au sol, de longs cheveux noirs empoignés d’une main serrée comme un poing par Monsieur René, relevant et tirant cette crinière de nuit vers lui comme s’il s’agissait de maîtriser une jument rétive qui devait se cambrer encore plus.
On voyait tout aussi clairement l’autre main posée et s’enfonçant dans la chair d’une fesse comme si c’était une argile douce et malléable à travailler.
Kevin eut sur l’instant également le désir d’être cette femme, sodomisée sans aucun doute. Kevin n’était vraiment pas un expert de ces pratiques de l’ordre du fantasme à peine avouable pour lui, pourtant, en son fort intérieur, il était certain que ce mélange de douleurs et de plaisir qu’il pensait deviner chez cette jeune femme, confirmait son intuition. Monsieur René l’avait sodomisée et c’était son orgasme qui était ici immortalisé.
Kevin n’avait évidemment jamais sodomisé une de ces rares relations amoureuses. Il n’aurait même pas osé le demander à ces filles qu’ils connaissaient très bien tant il aurait eu la sensation de les insulter par ce désir. Et aucune d’entre elles ne le lui avait jamais demandé non plus.
Quant à l’être, la question ne se posait pas. Mis à part hier où dans le feu de l’action sous la douche, il avait cru que… Mais ces sens étaient-ils partis à la dérive sous l’action des mains expertes de Monsieur René ou avait-il vraiment reçu un doigt curieux et inquisiteur sur son petit trou? Il ne savait plus.
Cela faisait à peine cinq minutes qu’il avait découvert cette photo et il ne cessait déjà de s’imaginer à la place de cette jeune femme, lui aussi jouissant, pénétré, envahi, écartelé, rempli par le si beau sexe tendu de Monsieur René. Il avait beau essayer de repousser ce fantasme de son esprit, il revenait sans cesse le tarauder.
Ce corps et ce torse si poilu, ce ventre proéminent presque reposé sur les fesses de la jeune femme, les deux jambes écartées en triangle derrière ce fessier rebondi, son visage et ce rire carnassier prouvant sa domination ne cessait de lui murmurer : bientôt tu seras à sa place, bientôt…
Kevin rêvait déjà de connaître le photographe pour être certain de disposer d’un cliché aussi réussi, pris dans le millième de seconde parfait, quand ce moment arriverait.
René n’était pas dupe du choc provoqué par la découverte de sa fresque de vie sexuelle sur la psyché de Kevin. Il l’avait amené dans cette pièce en toute connaissance de cause comme il en avait amené bien d’autres en ces lieux. Sa main sur l’épaule du jeune homme était depuis leur entrée dans cette pièce cajolante et tendre.
Il laissa volontairement l’esprit de Kevin divaguer dans ses pensées puis surveillant son érection, il lui parla à voix basse comme s’il lui racontait une confession douloureuse :
– Louisa… Ma dernière conquête. Quand je l’ai rencontrée, elle détestait le sexe et voulait se réserver pour un hypothétique mariage religieux le jour où elle rencontrerait l’amour de sa vie!
Il laissa flotter ces derniers mots dans l’air pour que Kevin comprenne le surréalisme de cette pensée puis il reprit :
– En quelques semaines, elle est devenue accroc à ma queue. Tu m’entends Kevin? Une fois initiée par mes soins, elle voulait me sucer plusieurs fois par jour. Je devais la prendre aussi par tous les orifices, sans cesse. Puis, elle a commencé à me tromper. Sans me le dire au début, s’en vantant ensuite, me racontant comment elle avait été baisée. J’ai découvert qu’elle tournait même dans des productions assez trash, se livrant à des dizaines d’hommes, femmes et trans en une journée, avalant des quantités de spermes inimaginables. Ce qui t’arrivera un jour, mon petit, mais cette pensée il la garda pour lui bien évidemment avant de poursuivre :
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